Σάββατο 26 Δεκεμβρίου 2020

ΔΕΛΤΙΟ ΤΥΠΟΥ ΣΤΑ ΓΑΛΛΙΚΑ

 

Communiqué du comité de défense de 23 étudiants persécutés

 

Retrait direct immédiat de toutes les accusations

Le 17 novembre, à Ioannina, le MAT (police anti-émeute) a attaqué des étudiants qui tentaient de célébrer l'anniversaire du soulèvement de l'école polytechnique. Malgré le fait que toutes les mesures sanitaires aient été observées (masques, distances, etc.), la police a furieusement attaquée avec des matraques, blessant gravement trois étudiants, dont deux à la tête et un aux côtes, tandis que six étudiants au total ont été transportés à l'hôpital avec des ecchymoses blessures. Il faut noter que les policiers armés jusqu’au dents se sont démenés contre les manifestantes qui étaient tombées impuissantes par terre, et ils les matraquaient sans arrêt ! La police a procédé à plus de 30 adductions (gardes à vue). Finalement, la police a accusé 23 entre eux, avec les fausses accusations de trouble d’ordre public, violation des mesures sanitaires, atteintes et violences contre des fonctionnaires, lésions corporelles, dégradation des biens étrangers et infractions liées aux armes.

Le mensonge est adressée,la police n'a pas hésité à les verbaliser d’une amende de 900 euros, en prétendant "qu’ils ne portaient pas de masque" et elle parle aussi de 60 personnes avec des casques de moto(!), alors que les manifestants n'en avaient absolument pas (cela est attesté par le fait que plusieurs étudiants se sont rendus à l'hôpital la tête blessée, suite aux coups furieux de la police). L'ampleur des mensonges de la police pour justifier la violence brutale qu'elle a exercée contre les victimes devient vraiment ridicule. Les intentions de la police étaient claires, même avant le début de la manifestation. Le centre de la ville était totalement surveillé par la police, tandis que toute tentative de manifestation / rassemblement était dispersée sur le coup, comme la police arrêtait tous les passants paraissait "suspect" en traversant les endroits où elle avait mis en place un blocus!

Le traitement des personnes persécutées par la police était extrêmement criminel et dangereux. Ils n'ont pas indiqué la raison de leur arrestation et les ont gardées illégalement dans le commisariat, sans leur annoncer les raisons de leur arrestation pour plus de 10 heures! Pendant la majeure partie de leur garde à vue, on leur a refusé la présence des avocats. De nombreux manifestants arrêtés en raison des brutalités subisses avaient besoin d'une aide médicale immédiate, qui n'a jamais été fournie par la police, qui, se moquant de leur santé, leur disait vaguement: "Choisissez qui ira à l'hôpital, jusqu'à deux personnes maximum" (!) En même temps, il n’y avait aucune attention et il n'y avait aucune souci de la part de la police concernant les mesures de protection sanitaire, qu'elle prétend défendre «avec zèle». Les policiers ne portaient pas de masques, alors que plus de 24 personnes étaient entassées dans une cellule…

Nous condamnons sans équivoque l'orgie de violence et de répression, les arrestations et les passages à tabac de nos collègues manifestants par les forces de police et nous exigeons le retrait immédiat de toutes les accusations. Le gouvernement de Mitsotakis est incompétent et criminel. Au lieu de renforcer le système de santé publique et de prendre de véritables mesures de protection, pour la première fois après la chute de la dictature des colonels , il interdit, avec le chef d'EL.AS (police grecque), les rassemblements de plus de trois personnes lors de l'anniversaire de l'École polytechnique. Partout en Grèce, la police a attaqué avec beaucoup de férocité, avec des canons à eau , des lacrymogènes et éclat d'explosion pour disperser toute tentative de honorer le soulèvement polytechnique. Le 17 novembre 2020, le gouvernement de Mitsotakis et la police ont honoré et imité la dictature de 7 ans.

La seule solution se trouve sur le chemin de la lutte, sur le chemin tracé par les combattants du soulevement de l'École polytechnique. Ce n'est qu'avec nos luttes militantes et implacables, avec un front défendant nos droits et libertés démocratiques, que nous pourrons résister à la barbarie policière et à la répression étatique. Il est de notre devoir à tous de porter haut le drapeau de novembre.

Nous appelons toutes les associations étudiantes, associations et organisations politiques et tout autre collectif, tous les étudiants et travailleurs, à dénoncer et condamner l'attitude de la police et à être solidaires aux 23 étudiants persécutés. Il va sans dire que nous soutiendrons, avec tout le mouvement, nos collègues persécutés par tous les moyens, juridiques et matériels, politiques et moraux.

 

Retrait immédiat de toutes les accusations

Défense de nos droits démocratiques